Ou Luther King et Amos rencontrent les Poppys.

Oui bon, on va m'dire que j'ai vraiment qu'ça à foutre et pourtant ...  mais voilà, mon besoin de culture et de documentation (relatif à mes douloureux et illusoires exercices d'écriture)  m'a amené à lire quelques discours de Martin Luther King. 

- Hein, Quoi ?
- ...
- Ben oui, tu sais bien j'ai qu'ça à foutre ! 

Oui, bon, donc, je disais qu'j'ai lu quelques discours de Luther King et parmi ceux-ci j'ai trouvé cette phrase :

« nous ne sommes pas satisfaits et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déversera comme un torrent et la droiture comme un fleuve puissant. »
En english dans le texte :  « we are not satisfied and we will not be satisfied until justice rolls down like waters and righteousness like a mighty stream. »

Bon en fait pour être juste, concernant cette phrase, Luther King fait allusion à un texte d'Amos (ce dernier est un prophète biblique) mais bon passons.

Pourquoi j'vous raconte tout ça ?
Et bien parce qu'cette phrase, au delà de son origine et de l'allusion religieuse, m'a interpelé par son effroyable actualité et m'a conforté dans ma tendance à me retourner sur l'histoire et regarder le passé. oh oui j'en entends déjà plusieurs qui vont m'dire qu'il faut regarder devand, vers l'avenir, qu'ca n'sert à rien de regarder dernière nous. En gros avancer sans rétroviseur dans ta bagnole, j'y crois pas et p'y si nous regardions un peu derrière nous p'etre qu'on s'ferait un peu moins sodomiser - Oui, j'avais écrit tout d'abord "enculé" mais j'trouvais qu'ca faisait trop vulgaire - p'être donc qu'on se ferrait un peu moins emmancher (C'est pas mal aussi "emmancher" ...  disons qu'ca fait plus bricoleur) emmancher disais-je par ... ceux qu'vous savez. 
Oui, donc, cette phrase m'a vraiment interpelé sur son actualité et elle m'a rappelé une chanson qui disait Non, non rien n'a changé. 

C'était les Poppys qui chantaient cà. Pour les plus jeunes d'entre-vous les Poppys furent un groupe Pop du début des années 70, oui autant dire le moyen âge pour les accro de Facebook et twitter. Bon moi j'étais gosse, j'aimais bien les poppys, Oui, bon c'est pas la peine d'vous marrer non plus ! Et p'y j'étais amoureux d'une p'tite voisine qui habitait à deux maisons d'celle de mes parents, elle s'appelait Isabelle - non, non j'dirai pas son nom - et les Poppys chantaient aussi "Isabelle je t'aime" alors bien sur ...

 C'est con, mais cette chanson m'fait toujours un effet 40 ans après.

Voilà comme quoi la lecture de Luther King faisant référence à Amos m'a ramené aux Poppys ... tout finit en chanson, j'aimerais qu'celle de ma fin soit celle-ci :