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Fragments d'Hyppo
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27 janvier 2015

où il est question d'un paradis perdu, de la crise grecque, de Véronique Jeannot et d'autres choses encore.

jeunefabre

Ce n'est pas au fond d'une bouteille de mescal que j'ai, ce soir,  ressenti "à tout jamais un sentiment mélancolique de paradis perdu" mais dans la découvert de l'information du déces de Demis Roussos.
"C'est quoi l'rapport ?" me direz vous ?

Le rapport est dans le fait que ce gros poilu grec à la voix magnifique (oui, ça, c'est mon coté midinette) reste pour moi à tout jamais associé; pour en avoir chanté "Le peintre des étoiles" le générique; à la série - à l'époque on disait "au feuilleton"  - Le Jeune Fabre.
Ahhh. Le Jeune Fabre ...


Aujourd'hui encore, presque 40 ans plus tard, je peux sans faillir quasiment réciter les paroles, paroles qui - oui bon, c'est pas du Verlaine non plus - qui semblaient, pour le gosse que j'étais, une formidable invitation à découvrir les filles et la vie.

"Elle, te dit 
Viens, descends donc par la rue des Saules 
Tu as le soleil sur ton épaule 
Viens, voir la vie avec moi
...
Mais puisqu'il faut grandir en silence 
Ne dis jamais adieu à l'enfance 
Sur le chemin de ta vie"

Je ne sais plus si j'osais ou si j'étais tout simplement capable, à l'époque, d'imaginer un chemin à ma vie ... Je crois que je n'ai jamais été capable de ça ... tracer un chemin, C'est p'etre pour celà que j'aime tant, Que dis-je ? que je suis KO, laminé, renversé et le visage à marée haute à chaque écoute de "Crossroad" de Calvin Russell ... Comme, il me semble difficile de choisir un chemin à sa vie. Mais là n'était pas mon propos d'ailleurs passer de Demis Roussos à Calvin Russell y faut l'faire :)

Alors voilà, l'annonce de la disparition - "disparition", "disparu" Mon cul oui ! Il est mort, point barre ! On dit "disparu", "disparition" mais bizzarement personne n'engage de recherche. alors hein ? c'est pas louche ça ?  Quelle connerie. l'pire étant "On annonce la disparition, dans la nuit de samedi à dimanche, du chanteur Demis Roussos, dans un hôpital privé d'Athènes ...." C'est risible et puis surtout très inquiètant, je savais que la Grèce connaissait des difficultés mais de là à disparaître dans un hôpital privé, bon dans un hosto public pourquoi pas, mais là dans l'privé ça craint grave en Grèce, en plus bon ! on parle de Demis Roussos quand même, il est pas p'tit l'mec et pourtant il a disparu ! Bon Ok c'était durant la nuit c'était p'être mal éclairé ou pas éclairé du tout d'ailleurs , y faut les comprendre quand on a des dettes on économise sur tout et v'la résultat, conséquence de la crise Grecque, un gros bonhomme arrive à disparaitre de nuit dans un hôpital Grec. Et, c'est pas finit, le mec y disparait la nuit et l'lendemain matin les grecs vont tous voter, dans la liesse et l'espoir, donc j'suppose qu'personne ne s'est soucié de la disparition et du coup on l'a pas retrouvé l'Demis. Il est urgent qu'Syriza négocie la dette -
Bref, "Alors voilà" disais-je, l'annonce de la mort de Demis Roussos m'a fait ressentir ce "sentiment mélancolique de paradis perdu", celui de l'enfance du temps où je regardais les épisodes du "Jeune Fabre" Medhi avait 15 ou 16 ans et y était amoureux de Véronique Jeannot ... moi, j'étais beaucoup plus jeune et , c'était d'la p'tite voisine deux maisons plus bas, dont j'étais amoureux.
Elle s'appelait Isabelle.
Regardait-elle, elle aussi "Le jeune Fabre" ?

C'était en 1973, je crois bien que l'on venait d'avoir la télé à la maison, un peu plus tard, durant cet été là, en rentrant de colo, je découvrais qu'un être cher à mon coeur d'enfant avait "disparu", je m'appelais "pépé", personne n'avait lancé de recherche, le petit garçon que j'étais en resta longtemps inconssolable ... malgré qu'à la même époque "Les Poppys" chantaient "Isabelle, je t'aime" et que " Deux Ans De Vacances" remplacèrent superbement " Le Jeune Fabre ". 
Quelles années plus tard, jeune-ado, " Rain And Tears " (ou un truc dans c'genre) me permettra de danser comme un pied un langoureux slows sur des planches en bois et de tenir tout contre moi le corps d'une fille. c'était une délicieuse soirée de 14 juillet, à quand le stade du village était encore là-haut à "La Rochette"
Elle s'appelait Ghislaine.

... "à tout jamais un sentiment mélancolique de paradis perdu" 

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Commentaires
C
j'avais oublié, quel romantisme à cette époque!
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